Maltraitance et bientraitance sont deux mots nouveaux pour des faits qui ont toujours existé. La violence et l’abus envers plus faible que soi suivent leur logique humaine. Toute personne qui a besoin d’aide humaine ou de soins devient à risque de violence. À l’inverse, assister un adulte devenu dépendant n’est pas inné. C’est un produit et un témoin de la civilisation, notamment quand le relais passe de la famille à la société.
Puisqu’il y a « traiter » dans le mot, nous, médecins et soignants, sommes concernés. Malheureusement, maltraitance est devenu un de ces « mots qui fâchent », qu’il est malséant de prononcer, comme vieillard ou dépendant. Bientraitance a l’avantage qu’on peut y inclure ses utopies, masquer ce qui dérange et l’inconvénient de rester intraduisible en anglais.
La maltraitance se définit comme le préjudice qui résulte de…